Soutenir financièrement les personnes âgées

À mesure qu’une personne avance dans l’âge, elle devient fragile et plus ses besoins augmentent. En effet, sa santé a tendance à décliner, et les frais liés à la dépendance ne cessent de croître. Dans certains cas, la pension retraite risque de ne pas suffire. Cependant, les seniors peuvent bénéficier de différentes allocations qui les aident à vivre mieux. Découvrez quelques-unes des aides sociales destinées aux seniors. 

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA)

Cette aide est destinée à couvrir une partie des dépenses des vieux qui concernent les actes essentiels de la vie courante. En d’autres termes, l’APA s’adresse à la personne âgée en perte d’autonomie qui souhaite tout de même rester vivre dans son domicile. Cette allocation va donc servir pour régler les dépenses de services, à l’instar de l’adaptation du lieu de vie, l’aide ménagère, etc. Pour obtenir cette allocation personnalisée d’autonomie, il faut d’abord déposer une demande au Conseil départemental du domicile du senior. Ensuite, une équipe médico-sociale se déplace chez ce dernier afin d’évaluer sa dépendance et définir un plan d’aide. Si la personne âgée appartient à la classe GIR 1 à 4, le plan d’aide personnalisé sera approuvé et elle pourra alors bénéficier de l’APA. Pour en savoir davantage, cliquez ici.

L’aide personnalisée au logement (APL)

Parmi les allocations conçues pour les seniors, on peut également citer l’aide personnalisée au logement (APL). Elle concerne les personnes du troisième âge qui continuent de vivre à domicile, mais dont les ressources financières sont insuffisantes pour payer un loyer. Dans ce cas, c’est la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) qui se charge de régler directement au bailleur une partie de ces frais. Toutefois, il existe un certain nombre de critères qui doivent être pris en compte dans le calcul de ces aides au logement. En premier lieu, on étudie le lieu de résidence dans la mesure où les écarts sont plus ou moins importants, en fonction des régions. Ensuite, on se penche sur le type de logement. Il est indispensable que les chambres aient une superficie de 9 m — au minimum pour une personne seule et de 16 m — pour un couple. Le montant des revenus perçus par le senior pendant l’année qui précède la demande est également étudié. Enfin, le dernier paramètre est le montant du loyer, de l’hébergement en établissement, du prêt ou chez un accueillant.

L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)

Cette allocation est destinée à offrir aux personnes âgées ayant des revenus faibles un niveau minimum de ressources. Il existe un certain nombre de conditions à respecter avant de pouvoir bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Le demandeur doit être âgé de 60 à 65 ans. Ensuite, il ne doit pas dépasser des plafonds de ressources préalablement établis. De plus, il faut qu’il respecte les critères de résidence. Enfin, sa situation familiale va faire l’objet d’une étude particulière. Ainsi, le montant de l’ASPA à débloquer va varier en fonction de ces critères et va augmenter les ressources du demandeur à hauteur des plafonds de ressources précédemment cités. Pour bénéficier de ces actions sociales, il faut d’abord déposer une demande auprès de la caisse nationale d’assurance-maladie. Pour cela, il faut utiliser le formulaire Cerfa n° 14947*01 qu’on peut directement retirer chez sa caisse de retraite ou en mairie.

L’allocation aux adultes handicapés (AAH)

Cette allocation se définit comme une aide pour garantir des ressources minimales aux personnes handicapées dont l’âge dépasse 20 ans. Mais les seniors ayant un certain niveau de handicap peuvent également en bénéficier. En fait, c’est l’État qui finance l’AAH, et c’est les Caisses de Mutualité Sociale Agricole ou les caisses d’allocations familiales (CAF) qui se chargent de la verser aux bénéficiaires. Il existe plusieurs conditions à remplir pour être éligible à l’AAH. Il faut que le demandeur ait atteint un taux d’incapacité permanente supérieur ou égal à 80 %. Ensuite, il faut qu’il atteigne un taux d’incapacité permanente de 50 à 79 % avec une restriction durable d’accès à l’emploi et substantielle, reconnue par la CDAPH. Enfin, il faut que les ressources financières de la personne âgée handicapée ne dépassent pas certains montants.

En outre, le bénéficiaire doit être de nationalité française et résider de façon permanente dans l’Hexagone. Du moins, il est aussi possible qu’il soit ressortissant d’un autre pays, mais qu’il se trouve en situation régulière en France. Sans oublier que le demandeur ne peut prétendre à une retraite, une rente d’accident du travail ou encore une pension d’invalidité dont le montant est au minimum égal à celui de l’AAH, à l’exception de la Majoration pour Tierce Personne (MTP). Par ailleurs, la décision d’accorder ou non cette allocation appartient à la CDAPH ou Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées. Celle-ci dépend des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH).